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UNE VILLE REDEVENUE VILLAGE

Autrefois le village de Saint-Jacques avait une importance qu'il a perdu aujourd'hui par suite du détournement des routes. On y disait la messe tous les dimanches. Un marché au blé et des étals de boucherie s'y tenait chaque semaine, le mardi, sous des halles attenantes à la chapelle et où se tenait, probablement, à l'étage, la salle de justice. Elles ont été détruites entre 1854 et 1898. Quatre fois par an le village attirait une foule aux célèbres grandes foires du Goëlo. la tradition en parle comme d'une ville. En 1541, nommé La Ville-Jacques, on l'appelait encore la ville de Monseigneur Saint-Jacques en 1957. Il possède plusieurs maisons anciennes. Une grande maison, en face de la chapelle était parait-il le logement des moines avant d'être un relais de poste.

Les Grandes Foires du Goëlo

Les foires se tenaient aux Landes de Saint-Jacques, sur le plateau au nord de la chapelle, à la moitié des mois de janvier, avril et octobre et le samedi avant le pardon du mois de juillet. Peut-être grandes foires aux chevaux à l'origine, on y vendait plus tard toutes espèces de bétail, des toiles, du drap, des outils agricoles, des chapeaux, des objets de quincaillerie, etc.
" Pas de foires dans les campagnes qui n'eut commencé par un office dans la chapelle avoisinante où affluaient de généreuses offrandes ; aussi serait-on surpris, si l'on n'en connaissait pas l'origine de rencontrer en des lieux déserts des édifices aussi importants que Saint-Jacques de Tréméven, Sainte-Noyale ou La Martyre."(R. Couffon, Art breton, églises et chapelles, 1974)